index
index
index
index
index
index
Page vide
index
index
index
index
index

  

Association Lycée Victor Duruy

  

Collège et Lycée Victor Duruy

Bagnères de Bigorre


Souvenirs  Anecdotes

1956 - 1964


Christian Ségalas




La concierge


            L'entrée au Collège se fait par un grand escalier. En haut, à droite, la loge de la Concierge. Celle-ci, bienveillante, évitait de fermer la porte à huit heures pour quelques retardataires et nous appelait toujours à nous dépêcher en raison de TRISTAN qui nous attendait …

            Mais l'autre agrément de la « pipelette » c'était de vendre à la récréation de 10 heures ou l'après-midi, de la réglisse eu rouleaux, en bâtonnets et lorsqu'il faisait chaud, la limonade en bouteilles de verre.


Les portes du Lycée ne sont plus fermées.

Le commerce se pratique en d'autres lieux.

La cour du lycée


Les vélos étaient suspendus au fond, les arbres servant parfois à jouer aux quatre coins, les toilettes d'où s'échappaient de temps en temps des volutes bleues, la cour avait aussi cette particularité de voir des regroupements, surtout d'adultes, au mois d'octobre, la tête tournée vers le Monné. C'était le passage des palombes tant attendues par les chasseurs.


Les têtes ne sont plus tournées vers le Monné …

Les palombes ont empruntées d'autres voies ou sont sédentarisées


  

Les salles de classe


Les salles spécialisées étaient fixes : sciences, physique chimie avec les paillasses. Mais certains professeurs avaient, du moins tant que les effectifs ne fLes urent pas très importants, une salle plus ou moins attitrée. Mathématiques pour M. Grangié à côté du bureau du surgé, latin-français au bas de l'escalier, pour M. Gasser. Une salle plus agréable car elle permettait, du fond, de voir tous les mouvements sur las quais de l'Adour. A l'étage, une toute petite salle pour l'espagnol, histoire géo avec les cartes. Au cours des années, le nombre d'élèves allait en grandissant et nous avons dû émigrer au gré des enseignements.

La salle à gauche en arrivant dans la cour servait pour les cours à effectif réduits. Les tables étaient en enfilade. Elle fut transformée plus tard en salle des professeurs.


Les salles de physique et chimie sont demeurées au même emplacement.

Toutefois une partie de ces salles a été transformée en réfectoire à une certaine époq








Les colles


Pleuvaient pour la conduite et le travail.

« Eh ! Madame, le Bédat c'est un volcan ? » - Deux heures.

La même évoquant Cicéron et un élève jouant au malin : « C'est Poincaré » - Deux heures.

Total, entre conduite et travail il n'était pas rare de cumuler quatre heures, à effectuer le jeudi après-midi. Le pire, c'était d'arriver à six ou huit heures (de colles). Un dimanche forcément. Parfois il y avait un travail supplémentaire à effectuer durant le temps de retenue.


Au sens figuré, une colle est une chose ennuyeuse ou contrariante.

En argot scolaire,

c'est une punition qui oblige l'élève à revenir en dehors des heures de cours.

Quelle poisse !


Les vélos


Nombre d'élèves habitant loin venaient au lycée en vélo. Il fallait ranger ceux-ci au fond de la cour et les pendre à un crochet.Le côté gauche était plus particulièrement utilisé par « les techniques » (qui allaient en cours dans une autre partie du bâtiment).

Lorsque le temps était compté pour être à l'heure, il arrivait de les laisser à l'extérieur jusque dans la petite rue parallèle à la rue de Lorry qui comptait une grande propriété entourée de murs, aujourd'hui occupée par un magasin de bricolage). Mais « le Vieux » (Tristan) veillait et faisait quelques tournées. Réprimandes à la clef …


Les vélos sont à l'extérieur du lycée. Vélomoteurs, scooters, voitures ont enrichi le cheptel.


Les poêles, le bois


Chaque classe était équipée d'un poêle à bois. Des générations d'élèves les ont faits ronfler avec des réactions variables selon les professeurs : ouvrir grand les fenêtres et ordre de ne pas les refermer ou garder les fenêtres fermées et supporter la chaleur infernale. Et attendus , les claquements des billes et châtaignes glissées dans le foyer.

L'autre agrément du bois était celui de connaître « Frisou » (Ducamp) chargé à l'époque de procéder à l'alimentation ( à la brouette et les bras) en combustible . Quelques palabres, à condition d'arriver assez tôt pour le trouver, suffisaient. Frisou ne commençait pas sa tournée dans l'ordre habituel. Pas de bois dans la classe ? Deux élèves, qui connaissaient le lieu de stockage (la cave, vers le bureau du Principal) et c'était dix minutes qui permettaient d'échapper à la traditionnelle interrogation de début des cours. Inutile de dire que c'étaient souvent les mêmes qui étaient volontaires pour effectuer ce petit travail.